Ca a commencé vers le 2 février, quand j'ai trouvé que la vulve de Bastet avait gonflé. Hop frottis, et wah surprise, un écouvillon qui ressort tout rosacé... les chaleurs tant attendues pointeraient-elles enfin le bout de leur nez?
Frottis + PS au CERREC, dosage inutile, à refaire 4 jours plus tard.
En même temps, vu que c'était sans trop de doutes le premier jour des chaleurs, forcément....
Le jeudi rebelotte, pour dosage le vendredi. Inférieure au seuil de détection, jusqu'ici rien d'anormal, rendez-vous pris pour le mardi suivant où je ne travaille pas. Etant donné mon emploi du temps, je décide de monter Bastet direct chez Nico en Lorraine, parce que j'ignore si je pourrai faire la route quand la miss ovulera.
Hop hop hop CERREC frottis et PS, hop hop Metzeresche. Charmant bled de la Lorraine profonde (ne te vexe pas Nico!) avec un nom imprononçable situé à la bagatelle de 600km de chez moi.
Je pose Bastet, passe la soirée en bonne compagnie (je dis ça pour Sinsé évidemment) et retour sur Chambé le lendemain, bien fatiguée.
Entre temps le taux de progestérone est tombé : 2,4, rien avant samedi.
Samedi Nico emmène Bastet chez son véto, prise de sang bien enveloppée, en chrono pour dosage lundi.
Lundi (16 donc pour ceux qui suivent pas) : 16,9. Toujours pas bon, refaire une PS ce jour.
Sauf que pour que la prise de sang arrive le lendemain, elle doit partir avant 15h, et que Nico bossant au Luxembourd tous les jours, impossible. Plutot qu'elle arrive 48h plus tard, on décide de continuer le suivi avec le labo du véto local. PS lundi soir, résultat promis avant 19h, que dalle, il tombe le mardi : 40. Mais pas des nmol, non non, des nanogrammes! Sur certains forums vous lirez que quand c'est 40, c'est trop tard. Allez essayer de leur expliquer que c'est pas le taux qui détermine quand c'est trop tard, mais le frottis?
De toutes façons je vois pas bien comment ma chienne peut ne pas avoir encore ovulé le samedi (et j'ai une confiance absolue dans les dosages du CERREC....), et qu'il soit déjà trop tard le lundi. Ceci dit, vu qu'on a 24h de décalage, mieux vaut pas trop traîner, Bastet sera donc présentée à son cher et tendre Urak direct le mardi soir, 17 février 2009.
Une heure et demi de mamours et cinoche plus tard, mamzelle tournant la queue mais se couchant et monsieur pas encore très au fait des choses de l'amouuuuuuuur tentant de la relever en vain à coups de truffe, Nico tient Bastet devant pour que notre dulciné s'en sorte avec ma crétine de chienne.
Collés 30 minutes, c'est bon signe ça!
Ils remettent ça le lendemain pour plus de sureté (30 min aussi), et c'est moi qui, ne travaillant pas ce jeudi, monte chercher Bastet pour la mener à son chéri le jeudi soir, après 700 km de route. Crack crack, Erwin est rodé à la technique, ça se colle après seulement un petit quart d'heure (toujours 30 minutes).
Je continue mon road trip jusque chez Gilles et Ben, histoire de passer une soirée beauceronnière. Je vous passe les détails de la convers, de toutes façons ça tournait autour des mordeurs noirs et feu.
Le lendemain, entraînement de Thoas, organisé exprès pour que je puisse le voir. No comment, ça mord, mi-gueule mais ça a envie, ça secoue et ça tient, ça tient même un peu trop ça cesse pas terrible je trouve.... Bon vu que le maître est dans la toile et pas derrière, ça joue peut être aussi. La haie ça progresse mais c'est pas encore tout à fait ça, idem pour les positions et le rapport. En concours dans? 15j? Ah ben on va voir.... ça serait moi au bout de la laisse ça serait même pas la peine, mais Gilles a nettement plus de métier, y a quand même encore un peu de boulot avant que ce soit bien fignolé...
Bref rebelotte apéro/repas/soirée/noirs et feu qui mordent avec un convive de plus vu que Nico nous avait rejoint, puis changement de décors je descend à Distroff.
Nico étant un grand passionné d'obé, il m'a expliqué sa technique pour les positions. J'ai fait aussi un coup de haie, un rapport et des appats au passage, histoire de dire que j'avais pas rien foutu depuis 3 mois en plat.
Et me revoilà dans mes montagnes, avec une chienne et peut être ses bb dans le coffre.
Peut être, parce que ôrreur ôrage ôdésespoir, dès samedi matin, Bastet présentait un écoulement purulent plutot abondant à la vulve. Pas d'hyperthermie, palpation abdo RAS et un utérus normal, appétit et forme conservés, pas de PUPD.... non ça ne ressemble pas à un pyomètre, non Marie y a aucune raison que tu doives stériliser Bastet en urgence, ni même que tu doives la stériliser tout court, non on ne panique pas et non la chienne ne va pas rester vide à cause de cet écoulement de pus?
Il a fallut plusieurs éleveurs pour me calmer dans ma parano, il paraît que ça arrive souvent les vaginites post saillie, moi j'en avais encore jamais vu, et vu ma capacité à paniquer pour 3 fois rien quand il s'agit des miennes... merci Ben et Gilles pour les appels à témoins, merci Vanessa pour les conseils de pro (qui n'a pas manqué de se foutre de ma gueule), j'irai dès ce soir faire une écho, juste pour confirmer que l'utérus n'a rien, même si je sais pertinement que c'est le cas.
Bref on croise les doigts bien fort et on espère une autre échographie très très positive dans un mois. Avec un Evans-Darc Urak dedans (avec le tiret s'il vous plaît!)
MAIS SI VOUS ETES LES BIENVENUS!!!!!!!!!!!!! (Enfin ça dépend qui....) ;-)
.... les poilus chez les baujus... 
