C'est l'hiver...

Avec ses bons et ses mauvais cotés.

J'adore l'hiver, j'adore la neige, je suis comblée on en a depuis une semaine et qui diminue progressivement mais est encore là.

Par contre, forcément, ça caille.

Les entraînements deviennent une réelle épreuve, à la confluence de deux fleuves bonjour l'humidité, avec des températures toujours en-dessous de zéro, rester sur le bord du terrain est un supplice. On est tous transis de froid, au point que parfois les doigts ne peuvent même plus serrer la trompette. Seuls les HA dégoulinent de sueur et leurs bonnets givrent aussi sec, c'est mignon tout plein... Heureusement que tenir Bastet au mordant c'est toujours aussi sportif, c'est l'avantage, ça réchauffe!

Mais pour se réchauffer encore plus et profiter des paysages enneigés absolument sublimes en Bauges, rien de tel que le travail de l'endurance. Après tout elle a fêté ses un an, elle peut donc commencer à faire de longues, très longues ballades... L'hiver et la neige, ça veut dire quartiers d'hiver pour les chevaux, Illiade est de retour dans le jardin avec Soprano cette année. On les a descendus jeudi, et depuis c'est ballade de 3 heures tous les jours, histoire de faire maigrir la grosse Illiade qui frôle la fourbure en permanence, de faire maigrir l'énorme Pandore à qui la retraite profite un peu trop, et de bosser l'endurance de Bastet qui est la seule (avec moi! lol) à ne pas être obèse...

L'avantage, c'est que c'est trotting pour tout le monde, ça me réchauffe les fesses (tape cul à cru, bonjour les dégats), et ça bosse la condition de tout le monde. On verra au printemps si les efforts ont été fructueux!

En tous cas c'est le pied, surtout ce matin où enfin il fait beau (et presque chaud, seulement 4 épaisseurs de polaire), un régal. Pas de photos, je peux pas tenir un appareil et les rênes en même temps, et c'est bien dommage pour vous qui n'avez pas mes montagnes sous le nez. Toujours est-il que Bastet se révèle d'une obéissance incroyable, au pied c'est à la hauteur de l'épaule de la jument, au pas, au trot, comme au galop, je me risque même à traverser les villages (calmes, les villages hein, c'est pas la grande ville non plus!) sans mettre pied à terre pour la reprendre en laisse.

C'est cool la vie à la montagne!!!