Ceux qui connaissent mon parcours canin savent que très longtemps avant d'être cynophile, j'étais cavalière. J'ai fait mes armes dans plusieurs centre équestres : Lescheraines (celui qui a brûlé oui, tout à fait, sur la commune où je viens de vivre pendant deux ans, hasard), Drumettaz Clarafond (dirigé par le tonton de Mouawi, un véto spécialisé dans les chevaux, de ma promo, dont je tairai le nom par discrétion, et qui était propriétaire de mon poney préféré Cheyenne, ce qui fait qu'on se connaissait déjà à 10 ans, et qu'on s'est retrouvé en prépa puis à l'école, le monde est petit...) puis le centre équestre de Buisson Rond, dirigé par Christian Cadoux, sévère, très dur, mais je lui dois tout. A l'époque j'étais une fana de saut d'obstacle (CSO pour les intimes), j'ai passé mon galop 7 (passé et obtenu! merci Prupru!), j'ai même eu une licence 4ème catégorie, et pendant toute mon enfance j'ai vainement essayé de convaincre mes parents de me laisser intégrer un sport études équitations. Pas question d'avoir un cheval, alors je montais ceux des autres et ceux des clubs... Je crois que je n'en ai oublié aucun : Hotesse la première sur laquelle j'ai posé mes fesses, à Lescheraines ; Prince le "fou" de Lescheraines (jétais déjà casse-cou à l'époque) ; Cheyenne bien sûr, que j'ai tellement envié à Mouawi ; As de Pique dit Piquoune, la star du CSO chez les poneys ; Tarzan le borgne qui appartenait à un maquignon du coin et qui du haut de son mètre me foutait par terre sans arrêt ; Suzanne, la haflinger qui a pouliné et qui est morte en laissant Dory ; Taram l'étalon qui m'a valu ma première entorse de cheville ; et pour finir Dirka, celle qui m'aura sans aucun doute le plus marqué, à tel point que depuis qu'elle a été vendu je n'ai jamais remis un seul pied à Buisson Rond alors qu'avant je retournais la voir dès que possible... Sans oublier les chevaux de mon tonton Joël : Perle, Hermès, Shalom, Darius, et la ponette dont j'ai oublié le nom....
Puis j'ai acheté Indiana. Une ponette highland, isabelle, avec un bon carafond de poney, l'endurance du highland, la sureté de pied, la frugalité et la rusticité, et une taille de double poney, ce qui fait qu'on se prend moins de branches et qu'on remonte plus facilement à cheval. Avec Equinoxe je faisais encore un peu d'obstacle mais déjà rarement, avec Indiana, rebaptisée Illiade, j'ai totalement arrêté.
Avec Illiade, de son vrai nom Indiana du Fival par Tsukuba et Woodbeer Crispin, mais ça je ne devais l'apprendre que beaucoup plus tard (y a environ deux mois en fait!), j'ai découvert le highland. Race rare en France, et pourtant...! Coté sport ça a toutes les qualités d'un mérens, Fjord ou Haflinger, la diversité des robes en plus. Le coté cabotin du poney, le coté tête de mule, la douceur et la fiabilité, l'endurance, la rusticité, la résistance, la frugalité, etc. Illiade n'a jamais été malade. Jamais rien. Ah si, elle a fait une piro, on a faillit passer à coté tellement elle pêtait la forme, on s'en est aperçu par hasard en faisant des prélèvements pour une banque de sang à l'école véto....
Lili (le surnom de Illiade) est donc en vacances avec son amoureux dans le 43 depuis fin avril. Elle a été saillie une première fois, est revenue en chaleurs, a été saillie une seconde fois ; et j'ai appris hier soir que l'écho était positive : Lili est pleine. Je vais avoir un poulain!!!
3 commentaires:
Merci pour les photo.
Félicitation à la future maman!
Marie t'inquiète pas tu va avoir un beau poulain.
je connais Buisson rond ma soeur y a bossé quelques temps, on s'est peut-être croisées! ou tu as croisé ma soeur!
et les bb marie c pour quand
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