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21 juillet 2006

Tous les chemins mènent au col de la Verne...

... ou le Margériaz en long, en large, et aussi en travers.
Mercredi, comme prévu, nous sommes partis en fin d'après midi (trop chaud le reste du temps) pour tester la montée du col de la Verne, au départ de Thormeroz, et rejoindre le Margériaz. Une voiture à l'arrivée (parking du Magé), une voiture au départ (Les Chavonnes, commune de Thoiry), 4 beaucerons, beaucoup d'eau, et hop c'est partit. Le but était de savoir si ce chemin était praticable à cheval, en vue de la rando de deux jours du lendemain.
Premier hic : le chemin est cloturé à deux endroits. La première cloture est une porte barbelée, donc s'ouvre, mais pour la deuxième l'ouverture est impossible sans couper les fils ou déplanter les bons gros piquets en bois qui sont très durs à déplanter, et encore plus à replanter. L'agriculteur a laissé un espace suffisant pour les piétons (et les beaucerons), mais je ne saurai dire si ma juju, grasse comme un loukoum, est capable d'y passer. En tous cas, un cheval sellé et chargé de sacoches ne passe pas. Un cheval gras même sans sacoches non plus. Un cheval très svelte et sans sacoches ni cavalier pourrait éventuellement passer, sachant que moi je passe de justesse... Problème de taille, non résolu à ce jour.
Deuxième hic : ça grimpe. Ca grimpe même méchament. 500m de dénivelé en une heure, c'est sévère sans entraînement. Et quasiment du suicide avec un cheval non entraîné. J'ai vu en corse des chevaux montés et chargés grimper au galop des pentes au moins aussi raides et aussi longues, mais là, dans le cas précis d'Illiade, ça me paraît très joueur.
Enfin, certains passages, peu nombreux il est vrai, sont très galères. De petits contre-hauts à sauter, facile en temps normal, nettement moins quand le cheval est à bout de souffle après une montée pareille. Et quelques pentes très très raides et sablonneuses sans appui, pas gagné non plus.
Bref une fois le haut atteint, nous avons décidé d'utiliser un autre itinéraire pour Lili le lendemain. Si j'avais su, j'aurais tenté la Verne, on aurait gagné au moins 4 heures! (mais c'est une autre histoire... suspens!)
Pour finir sur mercredi, après le col il faut savoir que ça monte encore (200m) si l'on veut rejoindre le Magé. Il faut savoir aussi qu'une fois en bordure de falaise, quand la montée est moins raide et que le soleil décline, la vue sur la croix du Nivolet, le Féclaz, les déserts, et le bord de falaise du Magé est absolument imprenable. Magnifique. De même que les pentes de la station, herbe verte couchée par le vent (quel bonheur ce vent quand on dégouline des pieds à la tête), avec de gros blocs de calcaire posés partout au milieu. Un détail quand même : pour les propriétaires de chiens de berger, ou de chiens de chasse même, attention aux chèvres qui paturent et ne sont pas timides le moins du monde! Laisse obligatoire, sous peine de devoir s'égosiller un sacré bout de temps (merci Sha et Septembre de m'avoir cassé la voix quand je n'avais déjà plus de souffle!)
Le lendemain (jeudi) départ tôt pour un grand tour du Magé. Départ de La Magne à St François de Salle, avec 4 beaucerons, une juju en pleine forme, et deux humains (dont un à pied forcément). Itinéraire de contournement donc Plainpalais, Les Déserts, passage au-dessus de La Fougère, Thorméroz (jusqu'aux Chavonnes), Thoiry, puis liaison avec le col des prés. Jusqu'ici tout va bien (sauf l'arcade de Pandore explosée par un coup de pied bien sentit de Lili). Col des prés : bonne partie de route bien galère avec des gens qui roulent bien vite même quand ils doublent un cavalier et 4 chiens, puis reprise du sentier. Le but était de rejoindre le bas de la station par un chemin indiqué sur la carte, qui montait gentiment mais sans plus. Sauf qu'on l'a jamais trouvé. Après plusieurs aller-retours aléatoires dans les bois, on a pris le seul chemin qui s'offrait à nous, pensant quil s'agissait de celui qu'on ne trouvait pas. Chemin qui grimpait, grimpait, grimpait.... Illiade a fait la totalité nue, moi à pieds, parce que trop raide pour lui infliger mon poids. Et quelques contre hauts sautés tranquilos, et une jolie chute sur une pierre plate qui m'a fait bien peur (la jument les 4 fers en l'air dans la pente, pas rassurant, heureusement pas de bobo), et encore et encore du dénivelé raide, très raide. Au bout d'un moment, distinguant à travers les arbres une falaise parallèle, j'ai cherché sur la carte... et découvert que sans erreur possible nous étions à nouveau sur la route du col de la Verne, par l'autre coté, soit la combe de la Verne. Horreur et damnation, quand on voit la silhouette de la montée sur une carte, ça fait pas rêver. Heureusement à ce stade nous n'étions plus très loin du bout, quoique complètement épuisés (les humains, et même les chiens. La juju ça allait pas mal du tout, elle s'ennuyait presque!).
Bref, on a reprofité de la vue magnifique, de nouveau au soleil presque couchant, et sommes redescendus bivouaquer au parking du Magé, au terme de la bagatelle de 11 heures de marche. Et oui. Inutile de préciser qu'à 22h ça ronflait sévère!
Le lendemain, enfin, route du retour. Depuis le bas de la station, itinéraire des pistes de ski de fond, parallèles à la crête, jusqu'au bout. Défrichement du bois sur quelques mètres, recherche du passage, jusqu'à trouver, sans trop de difficultés, le sentier indiqué qui longe la crête jusqu'au bout, et redescend de l'autre coté, commune de Lescheraines, lieu dit Le Crozet. Chemin bien balisé, seule la jonction n'est pas forcément évidente. En revanche très raide également, même si là c'était de la descente, ça nous a un peu changé!
Enfin quelques chemins bien connus de Lili et sa cavalière, pour rejoindre le point de départ à La Magne.
A l'heure qu'il est, les muscles de Julien (mon compagnon de douleur) et moi-même ne sont plus que courbatures, la peau griffure, et bref l'ensemble des corps sont une douleur générale...
Quant aux chiens... ils dorment profondément!
Et Illiade? Ah ben elle ça va... Forcément, j'ai fait facile la moitié (voire les 3/4) à pied, pour économiser ma monture, comme tous ceux qui veulent voyager loin. Suis même pas sûre qu'elle ai perdu du poids, elle! La conclusion est que la Highland, même gras et irrégulièrement entraîné, a beaucoup plus d'endurance et de réserve qu'il ne le laisse croire!

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Dit, pour la prochaine tu veux pas astro ?