Un après midi grisâtre de décembre, je sortais Pandore et Septembre ensemble dans le jardin, Shamane enfermée avec ses chiots, puisque depuis la baston d'octobre entre elle et sa mère, elles ne se croisent plus. Septembre aboyait comme un idiot monomaniaque qu'il est sur les chevaux de l'autre coté du grillage, je faisais je ne sais plus quoi, du coté chevaux. La routine quoi.
Et là, c'est le drame.
Shamane excitée par les aboiements de Septembre a ouvert la porte de la chambre qui sert de maternité pour chiens, que j'avais omis de fermer à clef (d'habitude j'y pense, puisqu'elle sait ouvrir les portes. Les deux autres ne savent ouvrir que celle du frigo, qui malheureusement n'a pas de serrure. Depuis y a une protection pour enfant très efficace mais c'est une autre histoire...). Shamane donc a ouvert la porte, et a bondit dehors. Nez à nez avec sa mère, celle dont elle rêve de casser la gueule depuis la dernière fois que je les ai séparées, et à qui j'avais du faire des points de suture à la babine.
Et ben miracle, il ne s'est rien passé. Shamane a périphérisé Pandore, la contraignant à séloigner de la porte par où sortaient les chiots, Pandore s'est tenue à l'écart, elles se sont coursées un peu et regardées de travers, mais pas de baston, pas de grognements, pas de "je te monte dessus parce que c'est moi la plus forte" rien.
Depuis, j'ai retenté le coup dans le jardin, en évitant évidemment d'y mêler les chiots pour ne pas déclencher un réflexe de protection maternel de Shamane, mais tout se passe bien. Par petites doses, puis aujourd'hui les trois chiens sont seuls dans le jardin, et viennent chercher des calins à trois quand j'apparais sans se bastonner...
Comme quoi l'esprit de nowel n'est peut être pas qu'une légende, paix et fraternité dans le monde entier y compris dans mon jardin!
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